Il est difficile de décrire la satisfaction d’être solidaire si nous ne l’avons pas été ; ce sentiment qui découle de l’aide apportée aux autres ne peut être comparé à rien d’autre, car il est le produit d’un lien spirituel entre les personnes. Si nous voulons que nos enfants soient heureux, nous devons leur apprendre la solidaritéC’est une technique infaillible pour se sentir mieux dans sa peau.
Bien qu’elle soit définie comme une aide aux autres, ceux qui bénéficient le plus des actions de solidarité sont ceux qui les mènent. Bien que nous soyons souvent contraints par les ingrats à être moins généreux, nous ne devrions pas cesser d’essayer d’aider les autres et d’en éprouver la satisfaction.
La merveille de la solidarité
Nous pouvons parfois en venir à croire que certaines personnes n’ont pas besoin de notre aide et, en fait, cette même personne peut croire qu’elles en ont besoin ; mais nous ne devons jamais nous arrêter quand il s’agit de notre volonté d’être solidaires. C’est une prémisse que nous sommes obligés de partager avec nos enfants, car ils ont besoin de la connaître pour être préparés à l’avenir.
De nombreux parents finissent par élever des enfants égoïstes sans l’avoir prévu. L’une des principales raisons est qu’ils n’ont pas été le meilleur exemple dans ces cas. La première recommandation que nous faisons aux parents est d’apprendre à leurs enfants qu’aider les autres est une satisfaction et non une obligation.
L’honnêteté totale dans l’aide que nous apportons à nos semblables est le principal élément à prendre en compte pour obtenir une satisfaction personnelle, car il n’est jamais payant de faire les choses par obligation. Il est également très important que nos actions soient motivées par notre propre intérêt et non pour plaire aux autres, même si nous pensons que cela signifie être solidaire.
Comment pouvons-nous enseigner aux enfants la valeur de la solidarité ?
Pour apprendre aux enfants à cultiver cette belle valeur, toute la famille doit faire sa part, la promotion de la collaboration mutuelle dans toute petite tâche sert d’exemple afin que ceux-ci commencent à être pris en compte. Les autres habitudes saines qui peuvent être pratiquées sont orientées vers les recommandations suivantes :
- La solidarité commence à la maison, nous devons donc observer le comportement social de nos enfants afin d’agir. La relation avec les frères est très utile. Par exemple, observez la volonté de donner à votre jeune frère des vêtements qui ne lui vont pas.
- La promotion des actes de solidarité dans la famille est un exemple très concret. Si nous savons qu’un membre de la famille a un besoin, nous le motiverons à chercher une solution.
- Une chose très importante est de leur dire ce que nous faisonsIl ne vaut pas la peine d’aider quelqu’un et de ne pas en profiter pour dire aux enfants combien il est agréable de faire le bien.
- Planifier un soutien pour donner l’exemple est productif si nous le faisons avec notre cœur. Pour cela, il faut qu’il y ait un réel besoin chez la personne que nous aidons.
De quoi d’autre devriez-vous vous souvenir ?
Il est conseillé de créer un espace de solidarité qui soit simulé, cela peut être utile pour évaluer la réaction de nos enfants à un geste généreux. Offrir un de leurs jouets à quelqu’un pour voir comment ils réagissent à ce geste peut nous donner une idée du degré de développement de leur esprit de solidarité.
Il est possible d’enseigner aux enfants la satisfaction d’aider les autres, mais le plus important est qu’ils éprouvent du plaisir à le faire. Il est difficile de croire que pour des raisons de personnalité, un enfant ne peut pas apprendre cette valeur, mais il doit toujours y avoir un effort pour les motiver à faire le bien.
Si nous remarquions que nos enfants ne sont pas très sensibles à la solidarité avec les causes des autres, nous devons faire beaucoup plus d’efforts. Les enfants sont modelés sur leurs parents, l’intervention doit donc commencer par l’observation de soi-même.
Rappelez-vous que une fois que l’enfant aura ressenti la satisfaction d’aider, il ne sera pas nécessaire d’insister sur ce point, Il nous reste à réglementer leur habitude, car dans certains cas, elle peut être exagérée par des comportements solidaires.
Aucun excès n’est bon, donc même si aider est une satisfaction, il devrait toujours y avoir du temps pour nous et notre famille. Cela signifie que, même si aider est toujours une chose positive, nous ne devons pas nous oublier, et que l’on doit toujours se faire une priorité.